Olivier Pontoizeau, président de l’Association des éleveurs de blondes d’Aquitaine de Vendée, revient sur l’assemblée générale qui s’est déroulée jeudi 29 juin.

Comment s’est passée votre assemblée générale jeudi 29 juin ?

Olivier Pontoizeau : Nous avons commencé cette journée par une visite d’entreprise, à Chaillé-les-Marais, sur le site de la société Vendélice, producteur de melons et de mini-pastèques, qui se développe et vend bien sa production à Rungis. Les mini-pastèques leur ouvrent de nouveaux marchés. Les adhérents ont bien apprécié la visite et la dégustation de ces fruits. 

Après le repas, nous avons tenu notre assemblée générale ordinaire qui a rassemblé une quarantaine d’éleveurs adhérents.Nous avons présenté notre rapport d’activité 2022, riche en participations aux divers concours et en prix. C’était l’année de la reprise des concours, après les deux années de crise sanitaire sans manifestation, et les éleveurs ont été volontaires pour participer de nouveau. 

Votre association parvient-elle à renouveler ses membres ?

Cette année, nous avons noté l’arrêt de deux adhérents et l’arrivée de trois nouveaux.
Pour les nouveaux adhérents, la cotisation de la première année est gratuite, et depuis le changement des statuts de l’année dernière, nous accueillons les anciens éleveurs de blondes d’Aquitaine, avec adhésion offerte. Ce qui nous permet d’avoir des bénévoles mais aussi de se retrouver tous ensemble, même pour les retraités.

Quelles sont les prochaines échéances pour les éleveurs de votre association ?

Notre calendrier de concours démarre dès la fin août. Nous avons rappelé les dates à nos adhérents. Cela va commencer à la fête de l’Agriculture, à Mouchamps les 26 et 27 août, où est prévue une présentation de la race. Le même jour aura lieu un interdépartemental à Beaupréau, la petite Angevine (avec le département limitrophe du Maine-et-Loire). Les 8 et 9 septembre, ce sera le national blondes à Châteaubriand, dans le cadre de la foire de Béré en Loire-Atlantique. On enchaîne aussitôt avec le Space à Rennes en Ille-et-Vilaine, du 12 au 15 septembre. Pour ce concours, on préinscrit les animaux, et les techniciens de l’organisme de sélection vont les choisir selon des critères retenus, pour 18 places. Est également prévu un concours Bouchers Blond avec la participation de Blonde Génétique, notre station raciale qui animera également la vente aux enchères des bouchères.

Ensuite en octobre, du 13 au 16, se tiendra le concours départemental Blond aux Herbiers, en même temps que notre interrégional à Pontivy dans le Morbihan. Il avait lieu d’habitude en juin mais les organisateurs l’ont déplacé à l’automne. On n’y participera pas cette année, car nos éleveurs préfèrent soutenir le départemental. Nous n’avons pas encore de nouvelle du Sommet de l’élevage, qui a lieu début octobre.

Quid de votre participation à l’édition 2023 de Tech Élevage à La Roche-sur-Yon ?

Nous serons présents fin novembre pour ce salon : d’abord pour la présentation de la race et puis pour la traditionnelle vente des femelles bouchères du mardi.

Enfin à noter, nous avons à présent un peu de recul dans le génotypage de nos animaux, notamment sur le gène sans corne. Moins que d’autres races, bien sûr : nos premiers veaux sans cornes paraissent corrects, ils ont environ 4 ans et on mesure déjà les premiers effets. L’avantage d’avoir démarré après les autres races nous a permis d’éviter certaines erreurs et de profiter de leur expérience, pour aller plus vite sur quelques points : l’attention portée au développement squelettique et à la qualité de viande, par exemple. Enfin, nous remarquons qu’en termes d’inséminations artificielles, nous avons progressé légèrement, passant de 4 237 l’an dernier à 4 291 cette année. En période de perte de vitesse chez les vaches allaitantes, on ne va pas se plaindre.

Propos recueillis par Yvelise Richard